silence on dort! (fin de la pratqiue d'Oxygène)

Publié le par Serghe Fiyo

Certains l'on déjà peut-être vue. Elle n'apparaîtt que très tard, au bas des escaliers qui donnent sur la rue de la marre. C'est une vieille femme indienne, qui se rencogne dans un coin de fenêtre, et se drape dans une couverture.

 

Son visage est beau, ses yeux d'une douceur inimaginable. Elle répond à votre bonjour, par un petit hochement de tête, qui réchauffe le coeur en toutes saisons.

 

Pourquoi, cette allusion, pour dire la fin de la pratique du mercredi à Oxygène?

 

J'ai mis du temps à comprendre que cette femme était à la rue. Naïvement, je pensais qu'elle prenait le frais comme on le fait sans doute dans son pays, et cela se pratique dans les régions où la nuit apporte sa douceur après des journées sous un soleil de feu.

 

C'est sans doute son visage d'amour qui m'a trompé. J'ai du mal à me faire à cette idée, qu'aujourd'hui l'amour est bien, souvent à la rue.

 

C'est ce qui me fait penser à la pratique d'Imed. J'ai aimé y passer la musique depuis plus d'un an, bien sur pour le plaisir de partager ce que je découvrais, les nouveaux artistes, les nouvelles chansons, où tout simplement une tenda travaillée pendant des journées.

 

J'ai aimé aussi, de ma place privilégiée, danser et surtout regarder des couples danser. J'y ai vue quelques danseuses et danseuses, dont la grâce pouvait créer ce frisson enchanteur que donne la beauté d'âme, de coeur, de vie, chaque fois qu'on la rencontre.

 

Et plus que tout j'ai aimé participé à une petite aventure, où l'amitié, la passion et l'amour prévalaient toujours sur la réputation, la virtuosité et autres prétentions...

 

Donc un grand merci à Imed, qui continue bien sûr à transmettre cela dans ses cours.

Publié dans Chroniques

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